Orano déploie des actions de sobriété et d'efficacité énergétique, comme par exemple :
Le groupe a réduit de 57 % ses émissions entre 2004 et 2019. Le groupe s’est lancé dans un objectif de réduction supplémentaire de 25 % entre 2019 et 2025, à travers 4 axes d’effort :
Le site Orano Somaïr étudie actuellement l’installation d’une capacité de production de 8 MW en photovoltaïque solaire afin de répondre à 20 % de ses besoins de consommation énergétique et de réduire ses émissions de GES scope 2.
Orano Mining réfléchit en parallèle à capitaliser cette expérience afin de développer une filiale de compétences dans le pays dont le potentiel en énergie solaire est fort.
Orano évalue l’empreinte carbone au sein de la chaîne de valeur, dit scope 3, depuis 2019. Celui représente 80 % des émissions totales du groupe. La majorité des impacts se situent en amont de nos opérations, notamment via les achats de biens et des services et les immobilisations.
Le groupe de travail en charge du sujet déploie ses actions en 3 axes d’effort :
Après avoir établi le Top 50 des fournisseurs les plus contributeurs au scope 3 du groupe, les équipes Achats sont allées à la rencontre d’une vingtaine d’entre eux afin d’échanger sur leur empreinte et d’une dizaine d’autres afin d’envisager leurs actions de réduction.
Orano a rejoint fin 2023 l’Alliance Décarbonation de Pacte PME afin d’offrir un parcours d’accompagnement à ses fournisseurs PME.
Conscient de la nécessité d’adapter nos activités au changement climatique, Orano évalue depuis 2021 les risques et opportunités en matière de risques physiques et de transition, conformément au standard TCFD (Task-Force on Climate-Related Financial Disclosures).
Les risques physiques liés aux changements climatiques ont été analysés sur la base des scénarios d’émission RCP-4.5 et RCP-8.5, à horizon 2050. Les impacts identifiés sont modérés et sont gérés au sein d’un plan d’adaptation.
Scénario à très faibles émissions avec un point culminant avant 2050. C'est le scénario le plus optimiste.
Scénario avec stabilisation des émissions avant la fin du XXIième siècle à un niveau faible.
Scénario avec stabilisation des émissions avant la fin du XXIième siècle à un niveau moyen.
On ne change rien. Les émissions de GES continuent d'augmenter au rythme actuel. C'est le scénario le plus pessimiste.
En raison de la nature de ses activités qui permettent de délivrer une électricité bas carbone, pilotable, compétitive et sûre, les effets du changement climatique sont majoritairement, en termes de transition, des opportunités pour Orano. La contribution des activités d’Orano à un monde bas carbone se traduit dans le choix historique de ses axes stratégiques dont l’un des piliers est le Climat. Cet engagement se reflète aujourd’hui dans sa Raison d’être et concrètement dans les investissements en Recherche et Développement et en Innovation consacrés aux technologies de décarbonation et d’économie des ressources.
Orano a placé le climat et la préservation des ressources au cœur de sa raison d’être et ses axes stratégiques.
Le groupe est depuis toujours un acteur de l’économie circulaire tout au long du cycle du combustible nucléaire en en recyclant les combustibles nucléaires usés dans ses usines de la Hague et de Melox. Cette solution permet de réduire la quantité et la radioactivité des déchets.
Le groupe explore et développe de nouveaux modèles dans les domaines suivants : économie circulaire des ressources rares et stratégiques, transition et modernisation des modèles industriels, maîtrise et réduction de l’impact des matières complexes, écosystèmes de la santé, neutralité carbone et réduction de l’empreinte environnementale.
Lancé en 2020, le projet d’Orano a pour ambition de développer le recyclage de batteries pour véhicules électriques. Les premiers résultats des deux pilotes industriels construits dans les nouvelles installations du CIME (Centre d'innovation en métallurgie extractive) sur le site d'Orano à Bessines-sur-Gartempe permettent aujourd'hui de passer à l'échelle industrielle. Orano envisage la construction d'installations industrielles de recyclage dans les Hauts-de-France dont la capacité devrait couvrir 10% des besoins du marché européen d'ici à 2030.