La maîtrise du recyclage et de la gestion des déchets nucléaires

La gestion du combustible nucléaire suscite de nombreuses interrogations et son lot d’idées reçues. En quoi consiste le recyclage du combustible nucléaire ? Qu’est-ce que le MOX et ses avantages ? Comment sont gérés les éléments non valorisables comme les déchets hautement radioactifs ? Parce que préparer l’avenir, c’est non seulement opter pour des énergies bas carbone qui limitent leur impact sur le climat mais c’est aussi maîtriser et optimiser la gestion des déchets pour les générations futures.
La France a fait le choix, il y a plus de 50 ans, du recyclage du combustible usé pour valoriser les matières nucléaires et réduire la quantité et la dangerosité des déchets les plus radioactifs. Les matières valorisables, uranium et plutonium, peuvent être utilisées pour fabriquer de nouveaux combustibles qui fourniront à leur tour de l’électricité. En France 10 % de l’électricité d’origine nucléaire provient de matières recyclées.  

Seuls 4 % des matières nucléaires issues des combustibles usés sont des déchets de haute activité à vie longue. Ce sont les produits de fission. Ils sont calcinés et vitrifiés et coulés dans des conteneurs en inox. Ce conditionnement sûr et stable pour plusieurs dizaines de milliers d’années est certifié par 10 autorités de sûreté dans le monde.  
  • Grâce aux technologies d’Orano, uniques au monde à l’échelle industrielle, 96 % du combustible nucléaire usé dans les réacteurs est recyclable. 
  • L’uranium de retraitement - dit URT - encore présent dans 95 % du combustible nucléaire usé, est une matière valorisable avec des caractéristiques comparables à celles de l’uranium naturel
  • Les déchets hautement radioactifs à durée de vie longue (HAVL) ne représentent que 0,2 % des déchets radioactifs produits en France
  • Le recyclage des combustibles usés permet de diviser par 5 le volume des déchets les plus radioactifs et par 10 leur radiotoxicité sur le long terme 
  • Le MOX, cet assemblage issu du recyclage de combustibles usés, a déjà alimenté 44 réacteurs dans le monde et contribue à fournir 10 % de l’électricité nucléaire produite en France
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